SURVEILLANCE DES RISQUES SISMIQUES
ET INTELLIGENCE ARTIFICIELLE
Mieux vaut prévenir que guérir !!!
Notre travail consiste à entraîner les ordinateurs à apprendre à partir des données et à s'améliorer grâce à l'expérience, plutôt que de les programmer spécifiquement pour cela.

RÉGLEMENTATION SUR LES RISQUES SISMIQUES
Depuis 2017, conformément au décret ministériel 58/2017, chaque bâtiment peut être classé selon son niveau de risque sismique, de A+ (sécurité maximale) à G (sécurité minimale). Initialement, la modification de la classe sismique influait sur le taux du bonus sismique (Sismabonus), mais à compter du 1er janvier 2025, avec la loi de finances 2025 et le décret législatif 39/2024, ce taux est fixe : 36 % en 2025 et 30 % à partir de 2026. Il demeure néanmoins essentiel de connaître et d’améliorer la classe sismique d’un bâtiment, car cela peut avoir un impact positif sur la prime de la nouvelle assurance catastrophe, la notation ESG et, en cas de séisme, limiter efficacement les conséquences négatives telles que l’effondrement de la structure et l’impossibilité de garantir la continuité des activités. Les 8 classes de risque sismique résument, par ordre de vulnérabilité croissante, la quantité d'énergie sismique qu'un bâtiment peut supporter avant d'être endommagé : A+ – comportement équivalent à celui d'un bâtiment neuf : dommages négligeables même en cas de séismes importants. A – haute performance ; le bâtiment reste utilisable après le séisme, avec des réparations minimales. B – bonne capacité : les dommages sont limités et localisés, avec des délais de remise en état relativement courts. C – niveau de sécurité suffisant ; le bâtiment ne s'effondre pas, mais des interventions structurelles post-séisme sont nécessaires. D – vulnérabilité marquée : inutilisabilité temporaire probable et dommages structurels importants. E – forte probabilité de blessures graves ou d'effondrement partiel ; l'utilisation du bâtiment est compromise. F – structure très fragile, avec une faible ductilité et des coûts de réparation élevés prévus. G – vulnérabilité maximale : perte de stabilité même en cas de séismes modérés, nécessitant des mesures de sécurité urgentes. Méthode simplifiée et méthode conventionnelle. Le décret a établi deux méthodes de calcul de la classe de risque : la méthode simplifiée et la méthode conventionnelle. En particulier : Méthode simplifiée La méthode simplifiée, décrite à l’annexe A du décret ministériel 58/2017, s’applique exclusivement aux bâtiments en maçonnerie et repose sur une classification macrosismique obtenue en complétant un formulaire qui croise le type de construction, l’état de conservation et la configuration géométrique. Des tables précalculées permettent de calculer les indicateurs IS-V (indice de sécurité) et PAM (perte annuelle moyenne), attribuant ainsi une classe de risque initiale sans effectuer d’études ou de calculs détaillés. Cet outil est conçu pour des évaluations préliminaires et économiques : il permet d’estimer rapidement la faisabilité d’interventions locales et de quantifier les améliorations potentielles, mais il ne permet qu’un seul saut de classe et ne convient pas aux structures en béton armé, en acier ou aux bâtiments industriels préfabriqués. Méthode conventionnelle La méthode conventionnelle, décrite à l’annexe B du décret ministériel 58/2017, est applicable à tout type de structure : maçonnerie, béton armé, acier ou bâtiments industriels préfabriqués. Ce processus exige une étude géométrique et matérielle détaillée, des essais de matériaux et une modélisation des états limites selon les méthodes d'analyse établies par les normes techniques en vigueur. Sur cette base, les indicateurs IS-V et PAM sont calculés analytiquement, tant dans l'état initial qu'après intervention, attestant ainsi de l'amélioration d'une ou plusieurs classes de risque. Il génère un dossier de calcul complet et la certification requise pour le Sismabonus, indispensable pour les entrepôts préfabriqués, les entrepôts en béton armé et les aciéries. Seule cette procédure permet de démontrer l'amélioration de chaque classe, d'obtenir la réduction d'assurance maximale et de satisfaire aux exigences documentaires des banques et des investisseurs. L'attribution de la classe repose en partie sur l'évaluation de deux paramètres définis par les lignes directrices annexées au décret : l'IS-V (indice de sécurité), rapport entre l'accélération sismique maximale (PGAc) et l'accélération de la demande (PGAd) pour l'état limite de sécurité des personnes ; et le PAM (perte annuelle moyenne), pourcentage du coût de réparation prévu sur le cycle de vie.

S'AMÉLIORER EN VAUT LA PEINE

CONCEPTION DE SYSTÈMES INNOVANTS
Surveillance sismique avec relevés et suivis de sites 3D par jumeau numérique. Les récents développements en matière de surveillance sismique ont introduit des solutions innovantes intégrant des technologies antisismiques avancées aux systèmes de surveillance. Ces systèmes permettent la collecte de données en temps réel sur l'intégrité structurelle des bâtiments, offrant un aperçu détaillé de leur état en cas de séisme. Par exemple, les capteurs antisismiques sont désormais capables de détecter les vibrations, les déplacements et les déformations, fournissant des informations cruciales pour évaluer l'intégrité structurelle d'un bâtiment après un séisme. Cette technologie permet non seulement d'identifier les dommages potentiels, mais aussi d'activer des systèmes de sécurité automatiques afin d'atténuer les effets d'un séisme. Surveillance structurelle avancée. L'une des innovations les plus importantes en matière de surveillance structurelle réside dans l'utilisation de l'Internet des objets (IoT). Ces systèmes utilisent des capteurs sans fil pour surveiller divers paramètres physiques, tels que la déformation et la température. Les données collectées sont ensuite traitées via une plateforme cloud, créant un jumeau numérique de l'environnement surveillé. Ceci permet une compréhension plus approfondie de l'état du bâtiment ou de l'infrastructure. Capteurs pour la surveillance dynamique : Les capteurs utilisés dans ces systèmes vont des accéléromètres de haute sensibilité aux sismomètres triaxiaux portables. Ils sont conçus pour enregistrer des signaux sismiques haute résolution, fournissant ainsi des données fiables et précises. Ces capteurs sont essentiels pour la surveillance d’ouvrages tels que les ponts, les viaducs, les tunnels, et même les bâtiments et monuments historiques.

SOLUTIONS D'IA POUR LA GESTION DES RISQUES SISMIQUES
L'integrazione dell'Intelligenza Artificiale nei sistemi di monitorasggio offre una vasta gamma di funzionalità mirate all'ottimizzazione dei sistemi previsionali. Tra i servizi offerti attraverso l'A.I., possiamo trovare:

Procédures et personnel

Gestion des données et des applications

GESTION DES ÉQUIPEMENTS EN TEMPS RÉEL

ACCÈS AU PORTAIL WEB DÉDIÉ
La surveillance est inefficace sans un entretien adéquat des équipements installés. Nous proposons une maintenance préventive : celle-ci est réalisée après l’identification d’un ou plusieurs paramètres, mesurés et traités à l’aide de modèles mathématiques appropriés afin de déterminer le temps restant avant la panne. À cette fin, nous utilisons diverses méthodologies, telles que l’analyse structurelle des bâtiments, les mesures de vibrations, la thermographie, l’analyse des courants absorbés, la détection des vibrations anormales, et bien d’autres. Pour prédire les besoins de maintenance, notre analyse se base sur l’état réel de l’équipement, et non sur des statistiques de durée de vie moyenne ou prévue. Une variation des mesures effectuées par rapport aux conditions normales de fonctionnement indiquera une dégradation croissante et nous permettra, en définitive, de prédire le moment de la panne. IDENTIFIANTS DE CONNEXION : UTILISATEUR : enzo@bernazzoli.it MOT DE PASSE : BernazzoliXX Quelle année sommes-nous ?

